Les prix du carburant sont certainement ceux qui nous frappent le plus durement. Le carburant est le plus gros facteur de coût, c'est clair. Mais les prix des engrais et des aliments pour animaux sont à nouveau en forte hausse actuellement. Pour être franc, on ne sait pas où ça va s'arrêter. Ni même si l'engrais sera encore disponible l'année prochaine. Et c'est aujourd'hui ce qui inquiète de nombreux agriculteurs. C'est pourquoi de nombreux collègues sont prêts à en acheter maintenant, même à des prix totalement exagérés, parce qu'ils craignent qu'il y ait encore moins de produits disponibles l'année prochaine.

Absolument. On s'inquiète désormais beaucoup plus, notamment en ce qui concerne la consommation de carburant aux champs. On se demande quelles opérations sont réellement nécessaires. Quelle alternative pourrait être judicieuse pour me permettre de consommer quelques litres de moins. La numérisation des machines m'y aide. En effet, je vois réellement en détail, après chaque opération, combien de litres j'ai consommé par hectare. Pour citer un exemple concret : la semaine dernière, j'ai semé mes cultures intermédiaires. Une fois équipé d'une herse à disques, j'étais à 6,8 litres par hectare. Puis, avec des rouleaux, je tournais à 3,4 litres par hectare. Je dois donc de réfléchir aux compromis que je suis prêt à faire, et à si la procédure la plus favorable est, en fin de compte, la plus judicieuse.

Bien sûr, je me pose beaucoup plus de questions sur la fertilisation Déjà depuis l'ordonnance sur les engrais, mais maintenant encore plus avec les prix et la disponibilité. Comment apporter les nutriments efficacement puisque je ne dispose que d’une quantité très limitée. Je dois bien sûr en plus choisir le moment d'épandage où le bénéfice est maximal. La fertilisation doit, par exemple, être placée tout près de la plante. Il faut économiser les engrais partout là où c’est possible.

Bien sûr, grâce aux systèmes de guidage, vous n'avez presque pas de recroisements et, de ce fait, plus de double application. La plupart des exploitations agricoles y sont déjà passées. Chez nous, l'étape suivante a été le Section Control qui nous permet également de travailler les surfaces avec précision. Cela fonctionne justement très bien pour les semences monograine. Ma parcelle compte 12,8 hectares. Je l'ai semé, fertilisé et pulvérisé avec un chevauchement de 10 à 12%. Grâce à cette technologie, nous travaillons maintenant avec une plus grande précision.

ous l'utilisons depuis deux, trois ans, mais pour moi c'est plutôt un gadget... Cependant, c'est intéressant de voir tout ce dont les machines Fendt sont capables. Ce qui nous fait économiser du temps, c'est la création numériques des tâches. Le chauffeur n'a qu'à se rendre aux champs, confirmer deux fois la coche verte et il peut commencer ses travaux. Il n'a pas à choisir la machine, ni la voie, etc. Tout est déjà paramétré.

Ce niveau de confort élevé des tracteurs Fendt est déjà bien connu de tous, mais mon équipe l'apprécie particulièrement. Et il est plus facile de trouver les meilleurs salariés avec du bon matériel.

Pour moi, la prochaine étape vers une gestion entièrement autonome est passionnante. Voyons comment ça va se passer, notamment en termes de gain de temps réel.

Merci beaucoup, Thorsten Schmidt!